Cocky Bastard, Vi Keeland et Penelope Ward
Bonjour à tous !
Voilà, le Marathon Festival New Romance continue avec cette nouvelle lecture qui ne sera que partiellement à l'événement littéraire : seule Vi Keeland a confirmé sa venue mais pour un bijou tel que Cocky Bastard, je signe tout de suite !
L'histoire :
Aubrey déménage. Le contenu d'une vie est dans sa voiture mais il lui reste encore de nombreuses heures de route avant d'arriver à destination. Alors que sa formation de juriste la conforte dans un avenir professionnel dont elle ne veut pas, sa rencontre avec Chance sur une aire d'autoroute va changer sa vie.
Chance est drôle, décomplexé, tendre et piquant à la fois, tout le contraire d'Aubrey qui est plutôt coincée et vieux jeu.
Mais pendant le road trip qui va s'imposer, tous deux vont apprendre à connaître l'autre, sur le chemin de l'amitié d'abord et de la passion ensuite.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et ce road trip ne fera pas exception à la règle, brisant au passage le cœur d'Aubrey en mille éclats coupants tandis que Chance disparaîtra de la circulation.
Mon avis :
Volontairement, je n'avais même pas lu le résumé de ce livre avant de le commencer. Et c'était une très bonne chose puisque je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai été merveilleusement surprise.
Les dialogues entre Chance et Aubrey sont francs et décomplexés dès le début et m'ont très souvent fait rire. Ils s'enchaînent avec une fluidité parfaite de telle sorte qu'il est difficile à croire que cette romance ait été écrite à deux plumes.
Il n'y a aucun accroc mais la différence de tempérament entre les deux personnages est à la fois saisissante et hilarante.
Tandis que la première partie brille par sa légèreté et son insouciance, avec deux personnages qui découvrent l'amitié puis l'amour, la seconde partie est saisissante de contraste. Pour marquer cette différence, alors qu'Aubrey est narratrice dans la partie, c'est dans la tête de Chance que nous entrons et les découvertes que j'y ai faites m'ont presque tiré les larmes.
On découvre que derrière un personnage jovial et faux mauvais garçon se trouve un passif lourd, non abordé dans la première partie pour ne pas imposer à Aubrey d'assumer ses erreurs. Le retour à la réalité va être difficile mais est mené d'une main de maître par les deux auteures qui s'amusent follement à torturer le lecteur.
Le suspens est à son comble pendant une grosse partie de l'intrigue et donne de la profondeur que l'on ne trouvait pas au début. Pour moi, il s'agit d'un carton et je me jette directement sur Avec Toi, Malgré Moi, qui émane du même duo !