Play & Burn, l'Intégrale, Fanny Cooper
Bonjour tout le monde !
Premier retour d'un livre acheté à Livre Paris 2017 et c'est une belle découverte ! Commencé entre juillet 2016 sous forme d'épisodes, j'avais abandonné au second opus, lassée de cette méthode, pour attendre la version intégrale brochée que j'ai la chance d'avoir dédicacée !
L'histoire :
Dylan, jeune fille totalement indomptable et indépendante parvient à dégotter le stage qu'il lui faut pour pouvoir terminer ses études. Mais alors qu'elle tente de se fondre dans cet univers conformiste totalement opposé à sa manière de vivre, elle va tomber sur Gaspard, frère de sa meilleure, qui vient de revenir d'un exil de deux ans et qui semble prêt à tout pour mettre son self-control à rude épreuve !
Passionnée de musique, d'art de façon générale, elle s'épanouit entre son groupe de rock et les soirées underground qu'elle organise mais l'apparition de Gaspard va faire prendre, malgré lui, un tour à sa vie qu'elle n'avait envisagé.
Mon avis :
Je veux tout d'abord adresser un big up à l'auteure, Fanny Cooper, avec qui j'ai eu la chance de m'entretenir longuement pendant la soirée Nisha le 25 avril 2017. Merci à elle pour sa grande gentillesse !
Concernant Play & Burn, j'ai découvert plein de personnages, destinés à se battre malgré les démons qui les assaillent. Apprendre à dompter ces derniers va d'ailleurs devenir une de leur mission principale : tous deux comprennent qu'ils constitueront des obstacles tant qu'ils ne les auront pas apprivoisés.
Leur personnalité est haute en couleur et si Gaspard m'a quelque fois agacée par ses attitudes de "gosse de riche", Dylan m'a totalement conquise. Sa liberté de vivre, franche, sincère et sans complexe m'a fait rêver et représente la fille que j'espère réussir à être.
Les sujets abordés sont traités avec beaucoup de franchise notamment la culpabilité, la responsabilité des personnes sous sa charge et la déchéance liée à l'alcoolisme. Les sentiments des deux protagonistes sont bien retranscrits. En revanche, je trouve que le problème lié à la mère de Dylan est très rapidement expédié à la fin, sans réelle explication de sa motivation et sans que celui-ci soit réellement résolu.
La fin est également assez rapide concernant les autres personnages, plus secondaires. Qu'arrive-t-il à la responsable événementiel, à Jérémy et à toute la bande de copains de Dylan ?
Les scènes intimes entre les personnages ont toujours une utilité pour le récit, pas de sexe pour le sexe ici et c'est tant mieux. Elles sont décrites tout en sensualité en conservant les tempéraments propres de chacun des personnages ce qui apporte souvent une note drôle et rafraîchissante dans ceux-ci.
En bref, j'adore et j'adhère, j'en redemande !