The Elements, tome 2 : The Fire, Brittainy C. Cherry
Bonjour tout le monde !
Aujourd'hui, je continue dans la vague de Hugo que nous lisons en ce moment et je vous présente la chronique du tome 2 de The Elements, que j'attendais de lire avec impatience !
L'histoire :
Alyssa et Logan se rencontrent par hasard alors que l'un passe à la caisse de l'autre dans un supermarché. Un petit geste d'altruisme de la part d'Alyssa va faire naître une profonde amitié entre les deux ados, qui va doucement évoluer.
Mais les ravages de leurs environnements respectifs vont réussir à détruire cette formidable complicité et annihiler tout espoir que Logan pouvait encore attendre de la vie.
Sa seule alternative ? Prendre le large et ne jamais revenir.
Mon avis :
Ayant été totalement emballée par le premier tome que j'avais placé en coup de cœur, je trouve celui-ci d'un niveau un peu moindre même si j'ai malgré tout beaucoup aimé l'histoire.
Brittainy C. Cherry nous emmène dans les bas de fond la nature humaine, dans un univers de drogues, de violences physiques et psychologiques qui, en quelques secondes, peut détruire un vie.
Les mots des protagonistes sont prenants et leur amitié tellement forte qu'on croit jusqu'au bout que c'est ça qui parviendra à les sauver. Mais un joint de trop, un mot de travers et le drame survient, bisant tout sur son passage, enflammant la moindre petite étincelle et ne laissant derrière elle que des cendres.
Les thèmes abordés sont difficiles et Brittainy C. Cherry ne cherche pas à en atténuer les effets, elle décrit un mode de vie qui, bien qu'il nous répugne et nous soulève le cœur, existe nécessairement et probablement plus souvent que ce que l'on croit.
L'amour a-t-il une place dans cet univers dangereux et précaire ? Logan croit au contraire qu'il s'agit d'un facteur de plus de douleur et d'instabilité. Un facteur dont il n'a pas besoin, étant déjà suffisamment embourbé dans des méandres dont il ne peut espérer sortir un jour.
Il y a malgré tout quelques incohérences au niveau de la temporalité. Un peu plus de 1000 jours s'écoulent tandis que l'auteur parle d'une durée de 5 ans. J'ai donc parfois eu du mal à me retrouver dans cette temporalité qui manque de clarté.
Un récit prenant auquel on ne peut échapper et qui m'a retournée le cœur autant qu'il m'a redonné espoir. A lire sans modération !