Too late, Colleen Hoover

Bonjour tout le monde !

Nouvelle chronique pour un livre que j'ai acheté seulement samedi, sitôt acheté, sitôt lu, sitôt chroniqué alors voilà !

L'histoire :

Sloan est enfermée dans un cercle vicieux d'un petit ami abusif qui, sous prétexte d'être la meilleure chose qui lui est arrivé, lui fait subir des choses dont personne ne voudrait.

Pourtant, la jeune femme sait qu'il la tient et que jamais elle ne pourra sortir de cet enfer psychologique dans lequel elle vit depuis plus de deux ans.

Mais ce premier cours d'espagnol pourrait tout changer, lorsqu'elle rencontre Carter, étudiant beau gosse qui la drague avec délicatesse et subtilité. Tout le contraire de ce qu'elle vit au quotidien.

Mais lorsqu'elle rencontre à nouveau Carter chez elle, à faire affaire avec son dealer de petit ami, elle se dit qu'elle ne ferait que passer d'un enfer à un autre...

Pourtant l'alchimie entre Carter et Sloan pourrait les inciter à surmonter tous les interdits et les risques... Mais à quel prix ?

Mon avis :

On retrouve ici Colleen Hoover dans un style totalement différente qui l'incite d'ailleurs à quelques explications et mises en garde au début du roman. Pour une raison qui est propre à l'historique de l'écriture de l'histoire, le prologue se trouve vers la fin du livre, sans pour autant être le dernier chapitre, avant que l'on passe à un épilogue de l'épilogue. Cette construction particulière a attisé ma curiosité mais j'ai au final été assez déçue du prologue. En effet, il ne fait que nous faire assister à la rencontre entre Sloan et Asa, qui nous est pourtant détaillée en plusieurs fois dans l'histoire. J'ai donc trouvé ce passage surperflus et un peu long, d'autant qu'il ne nous apprend rien sur les personnages que nous ne sachions déjà.

Concernant le corps de l'histoire, je classerai cette romance en dark mais plutôt pour le côté psychologique que sexuel de l'histoire. En effet, la pression et l'emprise dont est victime Sloan sont les points majeurs, doublés du trouble obsessionnel d'Asa. On tombe vite dans une cercle d'une rare noirceur qui me donnait parfois envie d'en sortir au plus vite tout en étant irrésistiblement attirée par la suite.

Asa est un personnage central, dont on suit parfois le point de vue. On se rend alors compte de toute l'étendue de sa parano et de sa maladie mentale. Alors qu'il se pense lui-même sin d'esprit, on comprend à quel point l'ensemble de la situation est pervers et malsain.

En particulier sa manière d'exprimer son amour à Sloan et la manière dont il le réclame, comme si on pouvait faire pression sur les gens pour les obliger à nous aimer.

Je l'ai détesté mais jamais je n'ai ressenti la sympathie ou la pitié dont Sloan parle parfois. J'avais juste de la haine et du mépris pour ses actes et ses pensées, tellement tordus et malsains.

Carter en revanche ne m'a pas attirée plus que ça. Sa manière de vouloir protéger Sloan est touchante et leur histoire se construira dans la douleur. Pourtant, ce sont souvent ses erreurs qui sont à l'origine de leurs déboires, ce qui en rajoute sur le côté tragique.

Une romance qui sort totalement des sentiers battus, comme sait toujours le faire Colleen Hoover et qui ne m'a pas laissée indifférente, même ce n'est pas un livre que j'ai autant aimé que ses autres histoires.

Une lecture que j'ai appréciée pour le cercle malsain et l'enfer psychologique qu'elle met en place et qui donne toujours l'impression qu'on ne pourra jamais en sortir... Encore une histoire très aboutie et qui transmet des messages et des émotions !