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Salmacis, tome 1 : L'élue de Emanuelle de Jésus

Hello !

Un nouvelle chronique arrive mais ici nous rentrerons un peu plus dans le sujet du young adult, m'étant replongée dans ce genre il y a peu. J'ai malheureusement mal débuté ma reprise avec ce roman. Je voulais ressortir une vieille lecture qui traînait dans la PAL depuis longtemps, mais c'était une déception...






Petites Infos :

Nombre de pages : 380

Paru dans les éditions : Hachette

Date de parution : 30 avril 2014

Prix : 16€






Résumé :

"J'ai levé les yeux : à trois mètres au-dessus de moi, Andrea me fixait, m'encourageant à le rejoindre. Nos regards se sont noués. Il avait des yeux incroyables, à l'iris violet, frangés de longs cils très noirs, que l'on aurait dits maquillés, une bouche en arc, sensuelle. Il a esquissé un sourire... Ma dernière vision avant de perdre l'équilibre." Toute sa vie, Faustine Sullivan, seize ans, s'est contentée d'une place à l'ombre de son frère jumeau. Mais c'est à la mort de ses parents, dans un pensionnat perdu dans la montagne, qu'elle trouve l'envie d'exister. Quelle est cette force irrésistible qui l'attire vers le mystérieux Andrea ? Et comment imaginer qu'en cédant à ses sentiments, Faustine risque de se brûler les ailes ? »

Avis :

Pour commencer cette critique peu positive, LE gros défaut de ce roman, qui je pense, représente 95% de mon avis global : l'héroïne. Elle m'a exaspéré au plus haut point. Elle est loin d'avoir le caractère d'un personnage principal digne de ce nom. Faustine est agacée au moindre mot qui lui est adressé, fait des crises de jalousies inutiles. Son sale caractère m'aura fait souvent lever les yeux au ciel. Côté personnages secondaires, il n'y a aucune réelle profondeur (même concernant les principaux d'ailleurs). L'auteure fait régner un état de mystère pour le personnage masculin, Andrea, mais pareil que les autres, ce personnage n'est pas du tout assez bien exploité pour prendre plaisir à les suivre. Concernant la romance, je suis assez conciliante concernant les clichés.

Mais là, ce qui est sûr, c'est qu'il n'y avait absolument rien. Aucune alchimie, aucune réelle cohérence entre les deux personnages qui se côtoient deux, trois fois, et s'aiment à la folie ? Pas à moi. Faustine et Andrea n'ont pas une relation qui peut faire penser à des âmes-sœurs. En bref, cette romance m'aura laissé stoïque du début à la fin. Concernant l'intrigue, ici je serais moins catégorique. Elle aurait pu avoir un but intéressant. Malheureusement, on commence vraiment à s'intéresser à l'histoire dans les 50 dernières pages. Et c'est là que ma déception arrive. Pourquoi avoir attendu 320 pages pour engager son sujet ? Sur 380 pages c'est léger. Le thème est sympa, plutôt original mais je regrette vraiment son apparition tardive. Au final j'ai été déçue de suivre sans arrêt les caprice de Faustine Sullivan les trois quarts du roman alors qu'un bon sujet fantastique aurait pu rajouter de l'action et du rythme à l'intrigue. J'ai bien vu que l'auteure tentait de faire régner le mystère, nous faire attendre mais ça ne l'a pas fait ; car subissant l'agacement de Faustine, on en devenait agacé à notre tour. Étrangement, je pense quand même me lancer dans le deuxième tome parce que je n'aime pas ne pas avoir le fin mot de l'histoire, mais malgré tout, j'ai une curiosité, minime soit-elle, de voir comment le reste de l'intrigue va être fixée. Qui sait, je pourrais avoir des surprises.

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