Un bonheur imparfait, Colleen Hoover
Hello tout le monde !
Et comme je suis bien partie, je continue sur ma lancée et vous présente ma dernière lecture presque coup de cœur, Un bonheur imparfait de Colleen Hoover. Un presque coup de cœur, comme toujours avec cette auteure !
L'histoire :
Quinn et Graham se sont rencontrés par un coup du sort et n'étaient pas destinés à vivre une histoire d'amour ensemble.
Mais alors que l'impossible est arrivé avec l'amour, la passion, le mariage et la maison, une étape fondamentale manque à leur bonheur.
Mariés depuis 7 ans, cela fait maintenant des années qu'ils tentent d'avoir un enfant sans que cela ne fonctionne.
A tel point que leurs relations sexuelles ne tournent plus qu'autour de ce seul objectif. Mais Quinn est malheureuse et les déceptions, de mois en mois, de ne pas être enceinte, sont de plus en plus étouffantes et l'empêchent d'envisager tout avenir avec Graham. Comment sauver cette histoire alors qu'elle est étouffée par leur absence de paternité, qu'elle fuit son regard pour être certaine qu'il ne la touchera au point que cela engage un rapport sexuel, lequel se terminera forcément par des larmes dans la douche lorsque ses règles feront inéluctablement leur apparition ?
Y a-t-il une solution pour sauver leur histoire ou la seule issue réside-t-il dans l'ouverture de ce coffret, qu'ils ne se sont promis d'ouvrir que lorsque leur seule option serait le divorce ? Quinn et Graham peuvent-ils être heureux sans enfant ?
Mon avis :
J'ai été prise au dépourvu par cette histoire qui n'est pas vraiment une romance, pas vraiment une fiction mais plutôt une leçon de vit sur une situation qui doit malheureusement être plus courante qu'on ne le pense.
Que faire lorsque les voies naturelles ont échoué, que les voies médicales n'ont rien donné, que le passé ferme pour toujours la voie de l'adoption et que les finances interdisent de procéder à un nouvel essai médical ?
Quinn est au fond du trou. Elle ne supporte plus de voir l'amour dans les yeux de son mari et déteste tous les contacts de tendresse qu'il peut lui donner. Les rapports sexuels qu'ils ont ne sont plus qu'utilitaires, dans la période d'ovulation, sans qu'elle y prenne le moindre plaisir. Son seul objectif est d'avoir un enfant.
Mais Graham lui aussi étouffe dans cette situation et s'il est attristé de ne pas avoir d'enfant, il aime encore plus sa femme et est prêt à tout pour sauver leur mariage. L'amour qu'il porte à se femme est démesuré mais la détresse psychologique dans laquelle est sombre, petit à petit, au fil des échecs de parentalité, le laisse complètement démuni.
Les émotions sont puissantes dans cette histoire et si l'on comprend, en tant que femme, ce que peut ressentir Quinn, on ne peut pas s'empêcher de compatir sincèrement à Graham qui voudrait juste pouvoir continuer à aimer sa femme, ayant fait le deuil du fait qu'il ne serait peut-être jamais papa.
La douleur et les peurs de Quinn sont étouffantes et, comme toute dépression, ses pensées noires l'empêchent de voir tout ce qu'il y a de positif autour d'elle. Elle en est à tel point que sa seule solution est d'imaginer le divorce. Comment rester avec un homme qu'elle n'est plus sûre d'aimer et alors que son propre corps a été défaillant pour leur apporter la joie dont ils avaient tous les deux envie ?
La culpabilité est également extrêmement présente et empêche la jeune femme de relever la tête.
Alors même que l'on pensait que la situation était désespérée, il va pourtant falloir qu'elle aille encore plus mal avant que la lumière ne puisse enfin pointer. Quinn va devoir ouvrir les yeux et se rendre compte que sa douleur trouve écho dans son mari, chose qu'elle n'avait pas imaginée, le croyant traverser la crise sans sourciller.
Les émotions sont puissantes, criantes de réalisme et sont tellement compréhensibles. Ce couple m'a touchée, complètement bouleversée mais j'ai été tellement renversée que je me réjouis de cette fin heureuse. Je ne vous en dis pas plus mais Colleen Hoover saura quand même vous surprendre et fin heureuse ne signifie pas "fin prévisible".
